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Tempestatis Obsequium in Principem: pouvoir cosmocratique et vertus de l’Empereur dans les Panegyrici Latini (IIIe-IVe siècles)

Tempestatis Obsequium in Principem: Cosmocratic rulership and emperor’s virtues in Panegyrici Latini (3rd-4th Centuries)

Nelu Zugravu
Université “Alexandru Ioan Cuza” de Iași, Rumania

Tempestatis Obsequium in Principem: pouvoir cosmocratique et vertus de l’Empereur dans les Panegyrici Latini (IIIe-IVe siècles)

Classica - Revista Brasileira de Estudos Clássicos, vol. 34, núm. 1, pp. 111-141, 2021

Sociedade Brasileira de Estudos Clássicos

Sociedade Brasileira de Estudos Clássicos

Recepción: 28 Mayo 2020

Aprobación: 09 Julio 2020

Résumé: Parmi les sources qui reflètent les transformations survenues dans l’idéologie impériale des IIIe-IVe siècles, on trouve les discours prononcés entre 289 et 389 dans des circonstances officielles et solennelles par des orateurs de Gaule (certains d’ entre eux anonymes), réunis dès l’Antiquité dans le corpus intitulé Panegyrici Latini. Un lieu à part dans ce sens est occupé par la nature divine de l’empereur. La bibliographie du problème est assez consistante, mais on peut ajouter à la discussion un aspect moins abordé antérieurement, que je vais traiter dans cet article, voire le rapport entre princeps et les éléments de la nature. L’analyse des paragraphes concernant le contrôle de l’univers physique par les souverains permet la mise en évidence des formules esthétiques à travers lesquelles les orateurs ont accentué certaines des composantes définitoires de l’idéologie transmise à travers leurs discours – le pouvoir cosmocratique, des vertus civiles et militaires exceptionnels, l’élection légitime, le consensus entre la Cour et les cercles politiques provinciaux. Les sections de l’article sont centrées sur ces aspects: 1. Maximien – fortitudo; fortuna; felicitas; 2. Constance et la providentia; 3. Constantin – utilitas publica; virtus; princeps salutaris; 4. Théodose et la principauté méritocratique.

Mots clés: Panegyrici Latini, idéologie impériale, rapport souverain-nature, vertus impériales, légitimisme, consensus politique.

Abstract: Among the sources that reflect the transformations occurred in the imperial ideology during the 3rd-4th centuries, we find the speeches uttered between 289 and 389 in official and solemn circumstances by orators from Gallia (some of them anonymous), reunited since the Antiquity in the corpus entitled Panegyrici Latini. A special place in this respect is occupied by the divine nature of the emperor. The biography on the matter is rather consistent, but we may still add to the discussion an aspect that has not been approached thus far, and that I will approach in this paper, namely the relation between the princeps and the elements of nature. The analysis of the paragraphs concerning the control over the physical universe by the sovereigns allows the emphasis on aesthetical formulas through which the orators have accentuated certain defining elements of the ideology conveyed using their discourses – the cosmocratic rulership, exceptional civilian and military powers, legitimate election, the consensus between the Court and the provincial political circles. The sections of the paper are based on these aspects: 1. Maximianus – fortitudo; fortuna; felicitas; 2. Constantius and the providentia; 3. Constantine – utilitas publica; virtus;princeps salutaris; 4. Theodosius and the meritocratic principality.

Keywords: Panegyrici Latini, imperial ideology, relation between sovereign and nature, imperial virtues, legitimism, political consensus.

1. Introduction

L’une des préoccupations constantes du «paganisme impérial» romain a été, comme Jean Gagé et Robert Turcan ont déjà bien observé, la création d’une théologie qui fonde religieusement et moralement l’autorité de l’empereur.1 Le phénomène s’est accentué au IIIe siècle, dans le contexte des dysfonctions internes et des pressions externes qui ont affecté l’État romain, tout en générant l’apparition de certaines formes d’expression religieuse dont le contenu et la manifestation rituelle se proposaient d’imposer le «respect religieux» pour l’imperium du prince – l’incarnation de l’unité et de l’intégrité de l’Empire.2 Elles ont été diffusées d’une façon verbale et iconographique par l’intermédiaire des épigraphes, des monnaies, des œuvres d’art et de la production encomiastique, certains de leurs aspects survivant à la victoire du christianisme.3

Parmi les sources qui reflètent les articulations de ces innovations spirituelles et idéologiques, on distingue les discours réunis dès l’Antiquité dans le corpus intitulé Panegyrici Latini, où, outre la gratiarum actio prononcée par Pline le Jeune pour honorer Trajan à l’occasion de la nomination comme consul suffectus dans l’année 100, on retrouve 11 orations faites par des orateurs de Gaule (certains d’entre eux anonymes) de 289 à 389 dans de différentes circonstances officielles et solennelles à Augusta Treverorum (289, 291, 297, 307, 310, 312, 313), Augustodunum (298), Rome (321, 389) et Constantinople (362) en l’honneur de Maximien et Dioclétien, Maximien Auguste, Constance Caesar, des tétrarques, de Maximien et Constantin, de Constantin, Julien, Théodose; elles nous intéressent ici.4

La publication – au milieu du siècle passé – de l’édition critique de la collection5 a stimulé l’intérêt non seulement des philologues classiques et des exégètes du genre rhétorique, mais aussi des historiens, qui ont trouvé dans ces encomia de nombreuses informations nécessaires à la reconstruction de la complexe évolution (politique, sociale, économique, fiscale, ethno-démographique, militaire, culturelle) de l’Empire romain entre la fin du IIIe siècle et l’année 389.6 Un lieu à part a été occupé par l’idéologie impériale, avec son élément central – la nature divine de l’empereur. La bibliographie du problème est assez consistante,7 mais on peut ajouter à la discussion un aspect signalé dans l’exégèse, mais pas encore recherché systématiquement, voire le rapport entre princeps et les éléments de la nature.8

Avant d’analyser cet aspect, il faut faire des observations préliminaires. La première en est: comme des autres «chaines de propagande», selon certains érudits, ou, en utilisant un syntagme alternatif, préféré par ceux pour lesquels le terme propagande est inadéquat aux périodes anciennes, ainsi que d’autres «instruments de communication» – littéraire, épigraphique, monumentale, artistique, numismatique9 –, les panégyriques créent et diffusent un programme politique, une histoire «officielle» et une image idéalisée de l’empereur.10 C’est bien ce que les études récentes dédiées aux stratégies persuasives et aux techniques de promotion du discours politique dans l’Antiquité gréco-romaine appellent communication de type top-down – la valorisation, la promotion du pouvoir à travers un système médiatique (des genres littéraires, de l’art, de l’épigraphie, des monnaies, diptycha); avec applicabilité stricte à l’encomion, Guy Sabbah l’appelait «communication descendante, allant de l’empereur et de la Cour vers la classe politique et, au moins dans une faible mesure, vers les soldats et les civils de la base».11 Le phénomène a aussi une réciproque, déterminée par la préoccupation constante de souverains de réaliser le consensus entre le pouvoir et les provinces.12 De ce point de vue, les panégyriques transmettent l’adhésion des représentants de la société gallo-romaine, de celle de Rome et Constantinopole à l’idéatique proposée par la Cour.13 Dans les termes des érudits dans la théorie et la pratique du discours politique, il s’agit de la communication de type bottom-up ou, selon Guy Sabbah, de «communication ascendante, en élevant vers l’empereur l’écho diplomatique de certaines des aspirations des milieux qui n’entretenaient pas ou plus des rapports étroits avec la Cour et avaient donc besoin d’un médiateur pour se faire entendre».14 Au même paradigme de la communication binaire répond, comme on le verra, le motif rhétorique du rapport entre souverain et nature.

La deuxième observation: l’empereur glorifié par les panégyristes est une existence quasi-aniconique. Les panégyristes suivent les tendances philosophiques-religieuses spécifiques à l’époque, qu’ils ornent avec des inflexions stoïques-platoniciennes ou des emprunts à Homer, Ennius, Cicéron, Virgile, Ovide ou Pline le Jeune;15 il s’agit de remplacer l’ancien paradigme du dualisme corps-âme en faveur du dernier, d’une part; et de l’autre, de concevoir la divinité comme un principe universel, comme une réalité diaphane, abstraite, incognoscible, presque impossible d’illustrer en utilisant un langage visuel:16caelestia sub oculos hominum venire non soleant… disait en 321 Nazaire dans panegyricus dictus Constantino imperatori;17neque enim quia se divina mortalibus dedignantur fateri montrait Latinus Pacatus Drepanius en 389 dans panegyricus dictus Theodosio imperatori.18 En accord avec les opinions de nombreux exégètes antérieurs, parmi lesquels un mérite à part appartient à Marie-Claude L’Huille, on peut affirmer que, tout en faisant une laudatio du souverain, tout en se mettant l’habilité de parler dans le service de l’exaltation de ses faits et de ses vertus, l’objectif des panégyristes est de mettre en valeur la fonction impériale, pas son titulaire, puisque le princeps incarne une valeur, non une personne, une idéalité, non une individualité, une abstraction, non un corps visible.19 Au même principe répond aussi la mise en évidence de la capacité des empereurs de collaborer avec la nature ou de la soumettre.

2. Praesentia ubique, celeritas et le contrôle de l’univers naturel par l’empereur

Le phénomène de la domination de l’espace naturel par le souverain se circonscrit au thème universel du pouvoir et de la victoire cosmocratique du souverain, définie par la recherche moderne à travers le terme kingship.20 Elle se rencontre dans la littérature et dans l’historiographie latine à l’époque du Bas-Empire,21 dans l’antiquité tardive, tout en devenant un élément quasi-obligatoire du contenu de leurs discours célébratifs.22 Dans ce dernier intervalle historique, elle est mentionnée dans les œuvres de Lucius Ampelius (?),23 d’Eusèbe de Césarée,24 de Thémistius,25 de Symmaque,26 de Claudius Claudianus,27 de Sidoine Apollinaire,28 mais elle transparait aussi dans des textes épigraphiques ou des représentations monétaires.29

Pour les panégyristes, aussi, le contrôle de l’univers physique par les empereurs fait partie de l’imperium cosmocratique exercé en conformité avec leur origine divine (immortalis/ divina origo)30 et leurs deux qualités indissolublement liées, propres seulement aux dieux, voire l’ubiquité et la mobilité.

Le motif de l’omniprésence du leader aux aspirations quasi monarchiques apparaît à la fin de la République, tandis que dans la littérature de l’époque impériale il est lié d’une manière décisive à la personne de l’empereur.31 On le trouve également dans des sources tardives,32 provenant dans les Panegyrici Latini de la gratiarum actio de Pline.33 Tout en possédant une majesté (maiestas), une volonté (voluntas) et un pouvoir (dicio) liés et à la même autorité que les immortels, les principes connaissent les mystères du ciel et les secrets de la nature.34 Tout comme les dieux, ils sont ubiques. Hic mundus Iovis esse plenus, disait l’orateur Eumène, en 298 dans le discours pro instaurandis scholis oratio, tout en paraphrasant un vers virgilien de l’Ecloga III.35 Les empereurs aussi, qui se trouvaient dans une condition de pouvoir supérieure (arduus fastigium) à toute existence humaine,36 sont responsables du «destin du monde» (totius orbis fata suspicere)37 et de l’humanité.38 Ils surveillent non seulement l’univers anthropologique – urbes, civitates, nationes, provinciae, castra, limites39 –, mais aussi celui physique – terrae, maria, flumina, montes, litora.40 Même s’ils se trouvent dans une région intérieure ou dans un palais,41 ils font sentir leur présence partout,42 puisque le monde entier (orbis, mundus) leur appartient.43Omnes terras omniaque maria plena esse vestri, disait l’orateur Mamertin en 291.44 Par conséquent, l’empereur dirige un État qui a une prédominance absolue non seulement sur l’humanité, mais aussi sur la terre (Romana res plurimum terra et mari valuit);45 cela veut dire que le princeps est rerum potens et terrarum hominumque dominus46 et que sa souveraineté est cosmocratique – totius mundi regna, selon les mots d’un orateur anonyme dans un panegyricus prononcé dans l’honneur de Constantin en 310 à Augusta Treverorum.47 Tout en insistant, ainsi, sur l’ubiquité comme attribut propre aux possesseurs du pouvoir souverain – la divinité et l’empereur –, les auteurs de ces éloges ont transformé, selon Ignazio Tantillo, une simple «métaphore» plinienne dans une composante essentielle de l’idéologie impériale.48

L’omniprésence se trouve dans une étroite connexion avec la mobilité incessante. Or, selon Mamertin et Pacatus, à un siècle distance – 291 et 389 –, tout en reprenant de façon presque identique un principe philosophique platonicien réitéré par Cicéron,49sempiternus / perpetuus motus est un attribut exclusif de la divinité.50 Elle est consubstantielle à la nature des souverains,51 tout en les déterminant de se déplacer avec rapidité (celeritas),52 avec ardeur inlassable (infatigabiles motus et impetus),53 dans le monde entier qu’ils gouvernent,54 tout en se méfiant de l’écoulement naturel du temps,55 se montrant ainsi supérieurs à la nature,56 vainquant l’inclementia locorum ac siderum.57 En vertu de ce principe, aucun obstacle, même naturel, ne pouvait empêcher l’exercice de la souveraineté indissoluble.58

L’omniprésence et la mobilité sont, donc, les qualités à travers lesquelles on soutient la bonne administration de l’État. Les empereurs manifestent vers celui-ci un soin similaire à celui que les immortels montrent pour le propre imperium – l’univers;59 ainsi, pour son bien, ils «civilisent»60 et contrôlent la nature même: les champs dévastés (vasta), déserts (inculta), non-labourés (squalentia), sauvages (muta), arides (sterilia) deviennent fertiles (fertilia), cultivés (culta) et prospères (florentia), les bois (silvae) sont transformés dans des terrains à ensemencer (seges), les chemins à nids-de-poule (viae confragosae) deviennent praticables (faciles), et les fleuves (flumina) navigables (navigera).61 Comme le dieu suprême, dont un simple regard vers la terre suffit pour calmer la tumultuantia elementorum (tonitrua, fulmina, tempestas, turbines, nubes etc.) et pour restaurer l’harmonie de l’univers,62 les souverains rétablissent l’équilibre perturbé des facteurs naturels (serenitas, tempestas, venti, nubes, fluctus, obscuritas, undae).63 Ils sont similaires aux divinités bienveillantes qui disséminent les biens des cieux et de la terre (omnia commoda caelo terraque)64 et avec les éléments naturels bienfaisants – la pluie qui humecte les champs assoiffés,65 les sources claires et riches en eau qui sont toujours prêtes à tout offrir,66 l’Océan qui fournit l’entière quantité d’eau dont le ciel et la terre ont besoin,67 les astres qui brillent jour et nuit sur l’univers (dierum ac noctium inlustratis orbem);68 certains représentent une véritable lumen mundi,69 le jour de l’inauguration de leur principauté (dies natalis imperii) en étant considérée le moment d’émergence de la lumière qui porte le salut, qu’ils disséminent au monde ensuite.70

Le gouvernement d’un tellement étendu empire était soumis constamment aux provocations, des uns de l’intérieur, des autres générés par des hostes externi. Leur éradication pouvait être entreprise seulement par ces empereurs-là qui, par leurs vertus exceptionnelles, assuraient la stabilité, la continuité et la victoire. Certaines de ces virtutes ont été présentées par les panégyristes dans des formules esthétiques qui mettaient l’accent sur le rapport souverain-nature. Leur utilisation met en évidence le caractère circonstancié des discours (ratio loci ac temporis),71 l’intention des auteurs d’individualiser la personne élogiée et la liberté prise en éludant les normes du genre encomiastique et en obnubilant la réalité historique.

3. Le rapport souverain-nature – expression du pouvoir cosmocratique et des vertus particulaires des princes

3.1. Maximien Hercule – fortitudo, fortuna et felicitas

Tout en élogiant Maximien, l’orateur Mamertin montrait en 289 que celui-ci, comme Hercule duquel il descend et qu’il imite dans l’élimination victorieuse du mal, a reporté des succès militaires dans le monde entier (toto quidem orbem victorem),72 tout en prouvant de la fortitudo.73 Dans le lexique politique latin, le terme indiquait la vertu d’excellence de l’homme d’action, la valeur militaire, le courage, l’énergie, la résistance aux dangers.74 Une preuve de cette expression maxime de virilité (virtus), selon la définition de Cicéron en Tusculanae disputationes (viri autem propria maxima est fortitudo),75 était – dans les termes utilisés par l’orateur gallo-romain – un novum… et ingens miraculum fait par cet imperator invictus,76 voire la passage du Rhin en Allemagne (in Germaniam transgressione), tout en soumettant ainsi même la Nature (Natura), qui – on croyait jusqu’à ce moment-là – avait tracé cette frontière pour défendre les provinces contre la férocité des barbares, mais qui s’était avéré incertaine à cause des oscillations saisonnières du lit de la rivière; tout en le traversant et en calmant les barbares par de diverses actions punitives, Maximien a assuré à l’Empire une solide défense.77

En échange, sur l’échec de l’expédition du printemps-été de l’année 289 dirigée contre l’usurpateur Carausius, en Bretagne (286/7-293), un échec dû à la mer agitée qui a empêché la flotte de traverser la Manche,78 Mamertin ne dit rien, tout en appliquant un principe permis par l’art du discours élogiant, voire l’omission de manière consciente des faits et le changement du registre. Il a limité la description de l’action de ses préliminaires – la construction de la grande flotte, tout en transférant l’attention de l’auditoire sur d’autres vertus exemplaires du principe – fortuna et felicitas.79 En conformité avec l’idéologie politique romaine, la fortuna et la felicitas se trouvaient en étroite interdépendance et elles indiquaient l’accord préétabli de la divinité pour que les empereurs obtiennent un nombre illimité de victoires militaires (tam innumeros vobis, tam novos ex omni hostium genere successus Fortuna suppeditat).80 C’est exactement l’aspect sur lequel Mamertin insiste, tout en ajoutant comme facteur adjuvant la participation de la nature: la construction et la dotation des magnifiques flottes préparées pour l’invasion de la Bretagne, montrait-il, ont été facilitées par les caeli clementia et par l’obédience favorable des éléments naturels (cui iam sic tempestatum opportunitas obsequatur) – l’absence de la pluie, le ciel clair, la printanière bienveillance de l’hiver, le climat plaisant et, surtout, la modification du débit de la Moselle (fluvius hic noster), un phénomène dont la description divulgue le pouvoir de persuasion et de capacitation de l’audience par l’orateur par l’appel à des procédées stylistiques (anaphora, alliteratio, la personnification, l’adresse directe) qui génèrent des représentations suggestives: tout d’un coup (ecce autem subito), même au moment où les liburnes auraient dû être lancées à l’eau, tibi uberes fontes Terra submisit,tibi largos imbres Iuppiter fudit, tibi totis fluminum alveis [Oceanus] redundavit Oceanus, raison pour laquelle le débit de la rivière favorable, jusqu’à ce moment-là, seulement au transport des matériaux de construction, a augmenté, tout en rendant possible la navigation facile des voiliers; tous les aspects ci-dessus ont créé les prémisses du début heureux (felicissimum exordium) de l’expédition maritime, en garantissant ainsi la finalisation avec succès (successus), à savoir l’élimination de l’usurpateur (ille pirata), pour lequel ni même la mer (le seul élément qui avait reporté sa fin inéluctable) n’était plus bienveillante puisque, de façon miraculeuse, elle s’était retirée devant les armées de l’empereur (refugum mare).81

3.2. Constance et la providentia

Un autre exemple qui, par l’intermédiaire de l’aspect qui nous intéresse ici, met en évidence le spécifique de celui à élogier (laudandus) et la liberté de celui qui élogiait (laudator), est offert par la description des expéditions entreprises par Constance Caesar pendant l’été de 293 (le siège de la cité de Gesoriacum-Bononia /Boulogne-sur-Mer/ contrôlée par l’usurpateur Carausius) et pendant l’automne de 296 (l’élimination d’Allectus, en Bretagne).82 Les deux sont mentionnées par deux orateurs anonymes originaires de la même ville – civitas Aeduorum, dans le même endroit – la cour impériale d’Augusta Treverorum, mais à distance de plus d’une décennie l’un de l’autre – 297 et 310, respectivement – et ayant des destinataires différents – Constance Caesar, Constantin imperator, respectivement. Les auteurs des deux discours ont adapté le contenu de leurs informations en fonction des circonstances et des personnages. Ainsi, tout en se référant au siège de la cité de Gesoriacum-Bononia, ils apprécient les travaux d’ingénierie entrepris par Constance qui, après avoir diminué les effets de la marée, ont facilité la conquête;83 mais seulement le premier leur confère une signification plus haute, tout en personnifiant l’élément naturel et tout en partageant avec lui la victoire de Caesar. La mer en soi, à travers le flux et le reflux, disait l’orateur, a contribué à la défaite des ennemies: pourtant, avec ses vagues, elle balayait les rivages et elle érodait les rives, tout en écrasant le barrage même qui défendait le port,84 mais seulement dans un endroit (uno illo… loco) – celui de la bataille – elle n’a pu rien faire, soit parce qu’elle s’est avérée être inferieure devant le pouvoir de la majesté impériale, soit parce qu’elle s’est montrée plus indulgente, tout en conférant au souverain le bien-mérité honneur (aut potentiae vestrae maiestatis inferior aut pro debito vobis honore clementior).85

L’option de l’anonyme n’est pas aléatoire: l’objectif du discours était, selon la mention de l’exordium, l’éloge des faits vraiment hors-du-commun de l’empereur (miracula).86 Étant donné que l’oratio était prononcée dans la présence de lui (praesertim cum apud maiestatem tuam)87 et d’un public aulique, il répondait à une double attente: celle du prince, dont le quinquennium soumis au bilan devait être exalté en accentuant l’exemplarité de ses mérites, et celle des représentants des groupes socio-politiques provinciaux, dont l’adhésion devait être consolidée tout en mettant en évidence les bienfaisances du système tétrarchique, concrétisées, parmi d’autres, dans l’administration correcte et la protection efficiente des provinces occidentales et dans la réintégration des territoires britanniques contrôlés par l’usurpateur Carausius et ensuite par son assassin, Allectus (293-296). Et l’anonyme fait cela dans des termes vraiment encomiastiques, en comparant l’inauguration de la principauté de Constance le 1 mars 293 à la source d’une lumière solaire d’une brillance plus majestueuse que celle utilisée pour la création du monde (augustiore fulgens luminis claritate quam cum originem mundi nascentis animavit),88 au début, pour l’État, d’un printemps heureux et béni (felix beatumque ver), fécond et sacré (laetum atque venerabile).89 Dans ce contexte, l’histoire de l’anecdote de la mer révérencieuse ou impuissante du siège de Bononia90 a été le prétexte pour faire l’éloge d’une vertu spécifique, qui mettait en évidence sa capacité militaire exceptionnelle – la providentia qui, comme montré par la littérature politico-philosophique latine, était considéré un élément de la prudentia, tout en désignant la capacité d’anticiper, de prévoir.91 Dans la préparation et le déroulement de la bataille, disait-il, s’est manifestée la divine providence de l’empereur (divina providentia tua),92 voire la claire vision, la science de chercher la stratégie adéquate, menée à assurer le succès de l’opération;93 ainsi, grâce à la remarquable lucidité pendant la guerre (admirabili ratione)94 et à la capacité de prendre des décisions opportunes (… et efficaci est usa consilio),95 le Caesar a vaincu la nature de l’endroit (ipsam loci naturam… superasti).96 Et, comme dans beaucoup d’encomia, dont le message est communiqué de manière plus efficiente par les orateurs en utilisant une structure argumentative binaire, respectivement la mise en balance des modèles et des contremodèles,97 le panégyriste oppose Constance et Xerxès, tout en s’inspirant d’un thème rhétorique de tradition hérodotienne:98 le premier s’est avéré être supérieur au très-puissant roi des Perses (Persarum rex potentissimus), puisque, grâce à sa providence divine (divina providentia), il s’est limité à une stratégie pragmatique, sans offenser et provoquer la haine de l’élément naturel (la mer), mais tout en gagnant sa soumission (nec insultavit elemento, ut non provocaret odium sed mereretur obsequium); par contre, le deuxième a essayé de menotter Neptune qui y résistait, en jetant une chaîne d’or dans la mer; par conséquent, le souverain roman est caractérisé par la providentia et le respect religieux, tandis que celui d’Orient par la superbia et l’impiété (stulta… iactantia et sacrilega vanitate).99

L’exaltation du même esprit de prévision de Constance, soldé avec la domination du facteur physique, s’observe dans l’évocation de l’expédition portée contre Allectus en 296: selon l’orateur en 297, grâce à la providentia de l’empereur,100 ainsi qu’à l’inspiration de son pouvoir divin101 et de sa chance,102 on a dépassé les difficultés générées par l’inclementia maris,103 par son adversité (iniquo mari),104 et pour cela non seulemement que l’Océan n’a pas protégé l’archipiratae satelles,105 mais il l’a menotté (quod non munitus esset Oceano sed inclusus),106 tout en garantissant ainsi la victoire du Caesar.107 L’anonyme de 310, en échange, offre une vision contraire sur le contexte «naturel-météorologique» de l’expédition, quoique la finalité fût la même – la mise en évidence du succès total de Constance: celle-ci, disait-il, s’est déroulée sur une mer calme (in quieto mari), l’Océan, qui semblait surpris par un tel marin aussi assuré que le souverain, tout en renonçant à ses mouvements habituels (ut Oceanus ille tanto vectore stupefactus caruisse suis motibus videretur).108 Par conséquent, deux perspectives divergentes, quoiqu’elles eussent en commun le même événement (une expédition maritime), le même argument (la connexion souverain-nature) et le même objectif (l’éloge de la capacité militaire exceptionnelle de l’empereur).

Le motif rhétorique analysé ici constitue, ainsi, un élément supplémentaire de l’idée formulée, dans une modalité ou autre, par de nombreux exégètes antérieurs, voire que, pour les panégyristes gallo-romains, la vraie mise de leurs orations était la communication idéologique, et non la réalité des faits, la transformation de l’événement historique dégrevé par l’impératif de la véridicité en événement «discursif» (M.-C. L’Huille) adapté au contexte, au public et au message, l’exaltation des qualités politico-morales garantissant la sécurité et la victoire à travers l’amplificatio des actions du prince.

3.3. Constantin – utilitas publica, virtus, princeps salutaris

Le thème rhétorique de la relation entre le souverain et les elementa109 apparait aussi dans trois des cinq panégyriques constantiniens du corpus, les orateurs adaptant son contenu et son message en fonction de la réalité extratextuelle. En procédant ainsi, ils individualisent et accentuent certains aspects particuliers du programme idéologique ou de la valeur politique et morale du souverain. Ainsi, tout en se référant à la construction en 310 par Constantin du pont d’Agrippina, qui permettait le control plus efficient des nations transrhénanes,110 l’auteur anonyme du panégyrique prononcé dans la même année chez Augusta Treverorum la considérait une preuve indubitable de la soumission de la nature devant le prince identifié avec le pouvoir divin même: servit… ipsa natura numini tuo.111 En mettant en évidence, néanmoins, la solidité, la stabilité et la sécurité de la construction, imposées par le cours impétueux du fleuve (cum in illa gurgium altitudine tantarum molium fundamenta iaciuntur fidam et stabilem firmatem habitura),112 il la plaçait dans le registre pragmatique de la politique des souverains romains – utilitas publica: pro utilitate ac dignitate publica rebus.113 Et pour magnifier le créateur de cet opus réalisé avec difficulté, l’orateur attire l’attention sur sa durabilité, tout en prenant comme points de repère négatifs les entreprises provisoires de Xerxès (Persarum rex potentissimus) et Gaius (Caligula) (ab Augusto tertius Caesar) – le point au-dessus d’Hellespontus, respectivement celui entre Puteoli et Baiae.114 Ainsi, tout en se servant de la fiction rhétorique de la subordination du facteur naturel, le panégyriste communiquait à l’assistance aulique un concept de politique impérial (utilitas publica) qui, dès le IIIe siècle, était devenu synonyme avec l’intérêt d’État (public).115 Dans ce cas, il s’agissait d’une construction conçue afin de surveiller de plus près les Francs de l’autre côté du Rhin et, ainsi, pour créer une atmosphère de sécurité pour la province. La même signification de l’expression utilitas publica et des termes utilitas et utilis est donnée par Ammien Marcellin dans les Res gestae lorsqu’il présente les mesures de politique militaire et édilitaire pour la frontière rhénane-danubienne entreprises par Constance II, JulienCaesar ou Valentinien Ier.116

Néanmoins, pour le rhéteur anonyme, la réalisation génistique ne pouvait pas obnubiler la valeur personnelle de l’empereur. Comme d’autres constructions (castella) érigées pour la même raison, le pons était un simple ornement technique de la ripa; les éléments vraiment importants pour la défense de la frontière étaient le prestige militaire du souverain et le terror qu’il inspirait aux barbares. Une barrière naturelle représentée par le fleuve bicornis, disait le panégyriste, n’est pas suffisante pour assurer la paix des habitants des provinces situées dans la proximité, puisqu’il y avait toujours la tentation de la dépasser, soit quand les eaux étaient plus basses à cause de la chaleur, ou bien lorsqu’ils étaient gelés; le seul obstacle inexpugnable (inexpugnabilis murus), supérieur à celui crée par la Natura, est seulement la fama virtutis, donnée par la cotidiana atque aeterna victoria de Constantin.117

Ainsi, l’accent mis sur l’utilitas publica et l’amplificatio de la virtus militaris, les deux réalisées avec le soutien du motif rhétorique du rapport souverain-nature, nous permettent de mettre en évidence les deux versantes de la communication politique eue en vue par le panégyriste à travers son oratio: celle «descendante» ou top-down, à travers laquelle il informe l’audience sur les aspects concrets du programme politique impérial à la frontière rhénane, tout en mettant en évidence les qualités et les mérites de l’empereur (la fortification de la rive du fleuve, la politique agressive et efficiente envers les barbares,118 l’instauration de la paix en Gaule)119 et celle «ascendante» ou bottom-up, à travers laquelle il transmet à la Cour l’adhésion des élites provinciales réunies chez Augusta Treverorum à la politique du prince et, par association avec d’autres éléments du discours (la politique gallique de Constance Pius,120 la légitimité de l’empire de Constantin,121 la dévotion spéciale du souverain pour Apollo noster,122 la tradition historique de la fraternité entre les Aedui et les Romains,123 la générosité particulière de l’empereur pour le temple apollinique et pour la patria du rhéteur /Augustodunum/),124 l’affirmation de la conscience de la romanité et la relation spéciale avec la dynastie constantinienne.125

Le thème discuté ici a une connotation spéciale dans le panegyricus prononcé en 313 par un anonyme d’Augustodunum à Augusta Treverorum dans la présence de l’empereur et dans celui prononcé le 1 mars 321 par Nazaire de Bordeaux à Rome devant les fils de Constantin – Crispe et Constantin II Caesares, qui célébraient les quinquaennalia, où les orateurs, tout en l’intégrant à l’histoire de la campagne d’Italie et de la libération de Rome de la «tyrannie» de Maxence, la connectent avec la fin au Mulvius pons et avec le traitement posthume du corps du dernier. Avec une bonne formation littéraire, faite dans les écoles de rhétorique de l’époque, ils la présentaient dans des formules esthétiques élevées, en association avec des termes qui rappellent l’invective cicéronienne contre l’ennemi politique126 et – surtout dans l’oratio de 313 – avec des topoi littéraires et rhétoriques traditionnels (laus fluvium,127 les Gréco-Orientaux viciés,128 les armes transformées dans des objets bénéfiques,129 la guerre civile comme source de cruauté et licentia,130 la sacralité du numéro sept,131 l’intervention favorable de la divinité pendant la lutte132 etc.), tous ci-dessus contribuant à l’augmentation jusqu’à la hyperbole des actions et des vertus de Constantin et à la vituperatio jusqu’au dérisoire de Maxence.133

Ainsi, après avoir mentionné la noyade dans le Tibre du deforme prodigium,134 le rhéteur de 313 appelle à une peroratio pathétique sous la forme du procédé esthétique de l’apostrophe, où, tout en s’inspirant de l’histoire mythique évoquée par Virgile et Tite-Live, il élogie le fleuve pour la bonne volonté montrée aux héros légendaires de Rome (Aeneas, Romulus, Cocles, Cloelia) et, par antithèse, pour la manque de miséricorde manifestée envers Maxence (falsus Romulus), tout en le rendant partie de la victoire de Constantin:

Sancte Tybri, quondam hospitis monitor Aeneae, mox Romuli conservator expositi, tu nec falsum Romulum diu vivere nec parricidam Urbis passus es enatare. Tu Romae tuae altor copiis subvehendis, tu munitor moenibus ambiendis, merito Constantino victoriae particeps esse voluisti, ut ille hostem in te propelleret, tu necares. Neque enim semper es rapidus et torrens, sed pro temporum ratione moderatus. Tu quietus armatum Coclitem revexisti, tibi se placido Cloelia virgo commisit; at nunc violentus et turbidus hostem rei publicae sorbuisti et, ne tuum lateret obsequium, eructato cadavere prodidisti.135

Nazaire, aussi, en 321, évoque la fin indigne de Maxence dans les eaux du Tibre,136 tout en complétant à la contribution du fleuve celle de la mer et des vents, leur action conjuguée assurant la plénitude du succès constantinien et la damnation de l’usurpateur: une fois son caput a été envoyé en Afrique, pour qu’elle, détruite lorsque le tyrannus était en vie, ait satisfaction en le voyant mutilé, la mer même, montrait-il, qui, généralement à ce moment-là (la fin d’octobre 312), n’était pas favorable à la navigation, a eu des vents propices et des eaux calmes; ainsi, le rhéteur concluait, la très-heureuse victoire (beatissima victoria) a été favorisée par l’apport de trois elementa: caput… redidit Tiberis, prosecuti sunt venti, maria servarunt.137

Donc, le topos de la liaison entre le souverain et les éléments de l’univers physique a été utilisé par les deux orateurs pour surdimensionner l’importance des faits historiques et pour les transformer dans des instruments idéologiques qui ont servi la propagande constantinienne. Il s’agit, premièrement, d’inoculer l’idée d’hostilité générale envers Maxence et, par conséquent, d’exubérance unanime provoquée par sa chute – de la société (populus Romanus,138senatus,139plebs,140matrimonia,141innocenti,142insidiati,143 privati,144 l’Italie,145 Rome,146 provinces,147 îles,148 villes,149 temples150 etc.), des créatures mythiques (terribiles nocturnes Vltiones),151 mais aussi de la nature même; la mort dans l’unda fatalis152 lui a apporté l’humilité totale, l’exclusion définitive de l’univers humain et de celui physique – donc, l’ultima damnatio.153 Deuxièmement et en étroite connexion avec l’aspect antérieur, le but était de présenter la campagne anti-Maxence non comme un bellum civile (intestinum) sanglant,154 mais comme un bellum iustum (pium) agréé même par les pouvoirs célestes et soutenu par les elementa,155 puisqu’il s’agissait d’une lutte contre un tyrannus, un parricida Vrbis qui, pour six années, avait terrorisé et spolié l’État.156 Finalement, Constantin était présenté comme un princeps salutaris157 – un concept très rare dans les panégyriques158 –, donc, comme un souverain qui a sauvé l’État (Rome), avec ses habitants, d’une imminente catastrophe (res publica praecipitans), tout en le rendant fonctionnel de nouveau (excitarit recrarit erexerit).159 Celui semble être un thème de propagande bien surveillée et subtilement diffusée par l’entourage de l’empereur, surtout par l’intermédiaire de l’oratorie célébratoire,160 mais aussi en utilisant d’autres moyens, comme celui épigraphique161 et numismatique.162

Tous ces aspects ensemble contribuaient à la réalisation du consensus général sur la légitimité de l’intervention de Constantin dans l’espace contrôlé par Maxence, un vernula purpuratus,163 et, en dernière instance, de la légalité de son principate.164

3.4. Théodose et la principauté méritocratique

À la différence d’autres panégyriques du corpus, dans celui prononcé à Rome en 389, par Latinus Pacatus Drepanius de Bordeaux dans l’honneur de Théodose I, la nature joue le rôle exclusif de testis des mérites du souverain. Prononcé dans le Sénat romain après la victoire contre l’usurpateur Magnus Maximus qui avait contrôle d’une partie de l’Occident pour six années (383-388),165 le discours avait le but de construire l’image de Théodose – «constructing a king», selon Christopher Kelly166 –, donc, de le présenter devant l’amplissimus ordo167 et les cités de Gaule dont le délégué était Pacatus168 comme un empereur dont la domination sur l’espace romain entier était totalement légitime,169 puisqu’il était recommandé par le fait d’avoir été élu ab omnibus… et ex omnibus,170 et par sa brillante origine,171 par sa beauté divine,172 par la conduite de vie exemplaire et par le caractère irréprochable,173 par les faits mis dans le service de l’État avant le règne174 et surtout ceux hors-du-commun (miracula) d’après son élection comme prince175 – selon les mots de l’orateur, felix patria, domus clara, forma divina, aetas integra, militarium civiliumque rerum usus.176 Dans ce sens, Pacatus a insisté sur un aspect fondamental de l’idéologie théodosienne, diffusé, d’une manière ou autre, aussi à travers des écrits de l’époque (Oratio XVI de 383 et Oratio XIX de 386 de Thémistius, les discours versifiés de Claudius Claudianus, Epitome deCaesaribus etc.), voire la méritocratie comme principe d’élection impériale.177 Pour être plus persuasif dans la transmission de cette idée et en étroite connexion avec le contenu de certaines capita du schèma de l’éloge royal théorisé par Ménandre de Laodicée,178 il a employé aussi le motif rhétorique du rapport entre l’empereur et les composantes de l’univers physique, tout en se servant de procédées stylistiques comme la personnification, la métonymie et la comparaison.

Ainsi, concernant le lieu d’origine (πατρίς),179 l’élément naturel qui fonde la légitimité de Théodose est même sa patria – Hispania,180 l’empereur s’inscrivant dans la galerie des personnalités exceptionnelles que la province ibérique a données à l’Empire – des soldats, des généraux, des orateurs, des poètes (Haec durissimos milites, haec experientissimos duces, haec facundissimos oratores, haec clarissimos vates parit), des gouverneurs, des princes (haec iudicum mater, haec principum est), Trajan, Hadrien (Haec Traianum illum, haec deinceps Hadrianum misit imperio).181 Cette terris omnibus terra felicior, selon les mots de Pacatus,182 était la mater de Théodose (tibi mater Hispania est),183 à laquelle il devait l’empire (huic te debet imperium),184 la terra qui l’ait fait non seulement souverain, mais aussi dieu visible (deum dedit Hispania quem videmus), tout en mettant ainsi en infériorité la Crète – la cunabula de Iuppiter, Delos, où ont fait les premiers pas les gemina numina, et Thèbes, célèbre pour avoir été le lieu où Hercules avait été élevé.185

Et en ce qui concerne la famille (γένος),186 la nature a un certain rôle dans le support de la légitimité de Théodose. Virtus tua meruit imperium, dit Pacatus.187 Cette valeur dérivait de la patris virtus,188 tout en étant, ainsi, un héritage de cet homme divin-là (vir ille divinus),189 de celui triomphant (triumphalis vir),190 d’après la caractérisation de Pacatus concernant Théodose le Vieux,191 fameux pour les qualités morales et physiques exceptionnelles (summa virtus summaque felicitas, nobilitas, fortitudo, sapientia, decor corporis, dignitas)192 et pour les nombreux faits d’armes (gesta),193 les derniers étant prouvés par les nations vaincues (des Sarmates, des Saxons, des Scotti, des Alamans, des Maures), et par les elementa – le Rhin, le Waal, sanguineus Hister, la Bretagne.194

Dans la même mesure, la nature atteste les faits du prince (πράξεις).195 Ainsi, tout en se référant aux contingents de mercenaires barbares (omnes Scythicae nationes) intégrés avec une exceptionnelle capacité organisationnelle dans l’armée théodosienne (nullus tumultus, nulla confusio, nulla direptio ut a barbaro erat),196 Pacatus, en employant la personnification et la comparaison, montrait que l’empereur avait dirigé contre Maxime des soldats venus du dangereux Caucase, du froid Taurus et du Danube, fleuve qui fait des corps robustes (minax Caucasus et rigens Taurus et ingentium corporum durator Hister),197 qui ont lutté contre des soldats romains, même si traîtres (publici proditores),198 nombreux, bien équipés199 et motivés par une vraie gladiatoria desperatio,200 et non contre une armée comme celle qui a été vaincue par victor Augustus dans la bataille d’Actium portée avec le victus Antonius, formée par des peuples envoyés par le chaud Pharus, le lascif Canopus et le Nile qui nourrissait des faibles gens (illos tepens Farus et mollis Canopus leviunque populorum altor Nilus emiserat).201 Aussi, tout en évoquant la première défaite de l’usurpateur en 388,202 il invoquait, en personnifiant, le témoignage de la cité de Siscia et de la rivière de Sava – testis es, Siscia, testis pulcherrimi, Save, conflictus203 –, le fluvius envahissant dans ses rapides tourbillons le port-drapeau (vexillarium) de Maxime, tout en favorisant ainsi la vindicta et la victoria de l’empereur et tout en prévenant sa clementia.204

Enfin, Natura confirme l’autorité et le prestige de Théodose parmi les nations et les regna étrangères205 et son pouvoir universel. Ainsi, non sans une forte dose de fantaisie206 et en employant un topos fréquemment utilisé dans des panégyriques – terror (timor) inspirée par le souverain aux nations externes207 –, Pacatus montrait qu’à l’empereur se soumettaient même les barbares inconnus, les gentes séparés du monde romain par des forêts, des fleuves, des montagnes (ab orbe nostro silvarum intervalla vel flumina montesve distinguunt) ou qui sont lointains et inaccessibles à cause de la chaleur continue, du froid incessant ou de l’expansion de la mer (sed quas aeternis ardoribus inaccessas aut continua hieme separatas aut interfusis aequoribus abiunctas Natura disterminat); aucun obstacle naturel n’est une source de sécurité – l’Océan pour l’Inde, le froid pour l’habitant du Bosphore, le soleil méridional pour l’Arabe (non Oceano Indus, non frigore Bosphoranus, non Arabs medio sole securus est); là où auparavant le nom de Rome était à peine arrivé, maintenant le pouvoir de Théodose y était (quo vix pervenerat nomen ante Romanum, accedit imperium).208 De plus, à travers ses actions victorieuses, il étend l’Empire de l’Est au-delà des frontières du monde et des limites posées par la Nature (dum ultra terminos rerum metasque Naturae regna Orientis extendis).209

Tous ces mérites, aussi certifiés par les éléments naturels, contribuent à la consolidation de l’idée que, en effet, l’élection de Théodose, réalisée dans le cœur de l’État (te principem in meridio rei publicae sinu) (Pannonie), avec l’accord général de l’armée (omnium suffragio militum), avec le consens des provinces (consensu provinciarum), à travers la volonté de l’empereur /Gratien/ (ipsius denique ambitu imperatoris optatum) et même à la sollicitation expresse de l’État,210 s’est avéré inspirée, comme Pacatus tient à mentionner même d’exordium (huius auspicium ille felicitatis publicae auspex dies qui te primus inauguravit imperio).211 Par conséquent, il avait une légitimité totale, à la différence de Maxime, dont l’aspiration a été seulement d’usurper le titre de tyran (in illud tyrannici nominis adspirasse furtum) de manière cachée (ad… secretum),212 dans le dernier coin du monde (in ultimo terrarum recessu) (Britannia), sans la science des légions (legionibus nesciis), contre la volonté des provinces (adversis provinciarum studiis), sans aucun signe favorable pour garantir dans le futur le succès du pouvoir (nullis denique auspiciis)213 et qui avait instauré, ainsi, une tyrannis.214

4. Conclusions

Sans avoir été rencontré trop fréquemment dans les Panegyrici Latini, le motif de la subordination de la nature par l’empereur ou de la collaboration des éléments de l’univers physique avec le souverain a représenté l’un des artifices rhétoriques mis dans le service de l’idéologie impériale et du dialogue entre le prince et un certain type d’audience. Par l’intermédiaire de lui, les orateurs gallo-romains qui l’ont employé ont eu un double but: d’une part, de diffuser des composantes du programme politique officiel élaboré par la Cour, en ayant comme épicentre l’empereur vu dans l’hypostase d’entité quasi-divine – le pouvoir cosmocratique, des vertus civiles et militaires exceptionnels, l’élection légitime; de l’autre part, d’exprimer l’adhésion des cercles politiques centraux et provinciaux à cette propagande. Quoi qu’en soit la perspective, le binôme en cause répondait, en dernière instance, à la réalité historique beaucoup plus prosaïque (des problèmes de nature institutionnelle, le danger externe, des dissensions politiques internes etc.), que le procédé rhétorique et littéraire analysé ci-dessus avait le but de polir les aspérités et d’y imprimer une note optimiste.

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Notes

1 Gagé (1972); Turcan (1978, p. 997-1084).
2 Turcan (1978, p. 1002). Voir aussi: Martin (2000, p. 297-307); Watson (2003, p. 183-202); Benoist (2006, p. 27-64); Benoist (2007, p. 266-70); Horster (2007, p. 300-2); Marotta (2010, p. 170-88, en particulier p. 180-8); Carbó (2017, p. 141-76); de Blois (2019, p. 242-6, 252-3).
3 Voir, par exemple, Storch (1968, p. 197-206); MacCormack (1981); Tantillo (2003a, p. 41-59); Tantillo (2003b, p. 985-1048); Cañzar Palacios (2007, p. 187-200); Cañzar Palacios (2017, p. 363-84); Bardill (2012); Iglesias García (2013, p. 121-41); Boin (2016, p. 139-62); Filippini (2016, p. 409-75); Raschle (2016, p. 477-96); Kahlos (2016); Balbuza (2017, p. 103-26); Migotti (2017, p. 133-49); Deligiannakis (2018, p. 325-50); Stephenson (2018, p. 23-58); Marcone (2019, p. 154-64).
4 Schanz (1970, p. 116-9); Lebrecht Schmidt (1989, p. 161-72); Lassandro (2000a, p. 9-15); Hartmann (2008, p. 39-40).
5 Galletier (1949, 1952, 1955).
6 E.g.: Lassandro (2000a, p. 15-38); Lassandro (2000b, p. 33-144); Formisano (2008, p. 581-99); Hartmann (2008, p. 39-40); Sancho Gómez (2011, p. 47-9); Cañizar Palacios (2013, p. 203-27); Chauvot (2016, p. 365-76); Balbo (2017, p. 27-45, en particulier p. 32-5, 38-9); Albana (2018, p. 17-37); Maranesi (2018, p. 63-82); Ware (2018, p. 113-36); Burgersdijk (2018, p. 137-57, en particulier p. 144-8). Voir aussi infra.
7 E.g.: Béranger (1970, p. 242-54); MacCormack (1981); Rodríguez Gervás (1984-1985, p. 242-3); Rodríguez Gervás (1991, p. 26-30); Saylor Rodgers (1986, p. 69-104); L’Huillier (1992); Tantillo (2003b, p. 999-1006); Lassandro (2000b, p. 95-102); Lassandro (2015, p. 213-24); Ricoux (2002, p. XXIX-XXXVIII); Lagioia (2004, p. 123-37); Cañizar Palacios (2009, p. 443-57); La Bua (2009, p. 142-58); Marotta (2010, p. 182-4); Roberto (2014a, p. 60-3); Lopetegui (2015, p. 63-82); Maranesi (2016, p. 84-96, 124-32, 184-6); Hostein (2016, p. 35-48); Tommasi Moreschini (2017, p. 177-209); Rocco (2017, p. 153-86).
8 Micunco (2000, p. 89, n. 44; 112, n. 35; 134, n. 9); Lassandro (2000a, p. 226, n. 17; 312, n. 57; 370, n. 49; 374, n. 53); Nixon; Saylor Rodgers (1994/2015, p. 378, n. 143); Ricoux (2002, p. 32-3, n. 51); Müller-Rettig (2008, p. 230, 251); Müller-Rettig (2014, p. 206, 208); de Trizio (2009, p. 115, 116-20); Laudani (2014, p. 343, 373-4).
9 Pan., XII [2], 44, 4-5; Noreña (2001, p. 146-68); Noreña (2011); Cadenas González (2011); Urso (2011); Manders (2012); Maranesi (2016, p. 19-29).
10 Warmington (1974, p. 371-84); Christol (1976, p. 421-34); Elliott (1990, p. 349-53); Rodríguez Gervás (1991); L’Huillier (1992); Pérez Sánchez, Rodríguez Gervás (2003, p. 223-45); Bruzzone (2008, p. 50-3); Ljubomirović (2015, p. 1419-34); Lopetegui (2015, p. 63-4, 72-83); Maranesi (2016, p. 25-9). Voir aussi infra.
11 Sabbah (1984, p. 378); Maranesi (2016, p. 25); Ware (2018, p. 132-4); Ross (2020, p. 241-81).
12 Ando (2000, en particulier p. 73-273 (Consensus and Communication)); Hurlet (2002, p. 163-78, en particulier p. 170-6); Fernández Ardanaz; González Fernández (2006, p. 12-37, en particulier 32-7); Lobur (2008).
13 Rodríguez Gervás (1991); Maranesi (2011, p. 43-55); Maranesi (2013, p. 99-112); Maranesi (2014, p. 661-8).
14 Sabbah (1984, p. 378); Maranesi (2016, p. 26); Ware (2018, p. 132-4).
15 Nixon; Saylor Rodgers (1994/2015, p. 16-9); Ricoux (2002, passim); Rees (2004, p. 33-46); de Trizio (2005, p. 155-68, en particulier p. 165-8); de Trizio (2009, passim); Müller-Rettig (2008, 2014, passim); García Ruiz (2013, p. 195-216); Laudani (2014, passim); Bucci (2015, passim).
16 Marmodoro; Cartwright (2018); Bogdanović (2018).
17 Pan., X [4], 14, 2.
18 Pan., XII [2], 39, 5.
19 Seager (1984, p. 129-65); L’Huillier (1986, p. 529-83); L’Huillier (1992, en particulier p. 77, 111-2, 135); Rodríguez Gervás (1991, p. 77-110); García Ruiz (2008, p. 137-53, en particulier 139-40, 142-50); Maranesi (2016, p. 110-21); Ware (2014, p. 86-109).
20 Hekster; Fowler (2005); Briesch (2008); Arena (2010, p. 200-8); Peppard (2011); Campbell (2012); Boston-Cambridge (2015).
21 E.g. : Ovid., Fast., I, 286; Sen., Cons. ad Polyb., 12, 4; 14, 1; Mart., IX, 1, 4; Suet., Aug., 94, 7.
22 Men. Rhet., 374.5-15; 377.20.
23 Amp., Liber memorialis, 1, 2: le prince a pouvoir sur elementa mundi quattuor: ignis (caelum), aqua, aer, terra; Ando (2000, p. 334).
24 Stephenson (2018, p. 35-9).
25 Them., Or. 10, 133.
26 Symm., Or. II, 4; 23-4; 26; Or. III, 9.
27 Claud., 3 cons. Hon. 106-107; 122-3; 203; 210-11; cons. Manl. Theod., 50-3 etc.
28 Sid. Apoll., Carm. II, 93; 5, 42-7.
29 Cecconi (2018, p. 45-7 (Poteri cosmici, Sole e luce)).
30 Pan., II [10], 2, 3; III [11], 3, 7.
31 Ando (2019, p. 175-88).
32 Par exemple, Eus., Triak., 3, 4.
33 Plin., Pan., 80, 3.
34 Pan., XII [2], 19, 2: conscius… caelestis arcani et naturalium depositorum.
35 Pan., III [11], 14, 4; cf. Ver. Ecl. III, 60: Ab Iove principium Musae, Iovis omnia plena.
36 Pan., II [10], 3, 3; VII [6], 2, 4.
37 Pan., II [10], 3, 3; voir aussi VI [7], 10, 3.
38 Pan., VI [7], 14, 1: rebus humanis fata decernere; IX [12], 2, 5: nostri… cura.
39 Pan., II [10], 3, 3-4; III [11], 13, 4; V [9], 20, 2; VI [7], 12, 6; VIII [5], 2, 6; 14, 5.
40 Pan., II [10], 3, 3; III [11], 13, 4; V [9], 20, 2-3; 21, 1; Traina (2015, p. 49-51).
41 Pan., III [11], 14, 1; 14, 3; X [4], 3, 1.
42 Pan., III [11], 13, 5; 14, 3; IV [8], 15, 6; Tantillo (2003b, p. 999).
43 Pan., III [11], 13, 4; IV [8], 3, 2; 4, 1; 20, 5; VII [6], 21, 5; VIII [5], 10, 2; X [4], 12, 3; Rodríguez Gervás (1991, p. 69-74). L’idée se retrouve également dans d’autres sources tardives: voir Descriptio totius mundi, II: deinde omnem Romanorum terram, quot sint in omni mundo provinciae; SHA, Pesc. Nig., VIII, 2: imperium mundi; Prob., XX, 4; Merob., Pan. II, 130 etc.
44 Pan., III [11], 14, 3.
45 Pan., V [9], 19, 4.
46 Pan., XII [2], 13, 3.
47 Pan., VII [6], 21, 5. Voir aussi SHA, Prob., XI, 2: mundi princeps; Car., XVIII, 4: principes mundi;Claud., X, 3: tu, qui nunc… mundum regis; Aur., XXXII, 4: princeps totius orbis; Claud., 3 cons. Hon., 201-9 (v. 209: vestris iuris erit, quicquid complectitur axis); Rösger (1983, p. 255-73); Rösger (2001, p. 93-110); Ando (2000, p. 333-5); Traina (2015, p. 51-3).
48 Tantillo (2003b, p. 999-1000, n. 27).
49 Plat., Phaedrus, 245c-246a; Cic., Rep., VI, 27; Tusc., I, 53-55; 70; Sen., 78; Galletier (1949, p. 52, n. 2); Nixon; Saylor Rodgers (1994/2015, p. 83-4, n. 12); Micunco (2000, p. 102, n. 9; 456, n. 45); Ricoux (2002, p. XXXIV, 46, n. 12); Müller-Rettig (2008, p. 224); Müller-Rettig (2014, p. 241).
50 Pan. III [11], 3, 2; IX [12], 22, 1; XII [2], 10, 1.
51 Pan., XII [2], 10, 1.
52 Pan., II [10], 6, 4; III [11], 4, 1-5; 8, 5; IV [8], 6, 1; IX [12], 5, 5; 15, 3; X [4], 36, 5.
53 Pan., III [11], 2, 4; voir aussi IX [12], 22, 1; 22, 2.
54 Pan., III [11], 2, 4; XII [2], 10, 1-2.
55 Pan., II [10], 6, 2-5.
56 Pan., IX [12], 22, 1-2.
57 Pan., III [11], 9, 2.
58 Pan., III [11], 6, 6-7; Zugravu (2019, p. 219-52, ici, p. 231-2).
59 Pan., III [11], 3, 4.
60 Pan., II [10], 13, 2: quidquid homines colunt; V [9], 18, 2: ad humanos cultus.
61 Pan., III [11], 15, 4; VIII [5], 6-7; 14, 3; X [4], 35, 4-5; 38, 4; XI [3], 9, 1-4; 10, 1-2.
62 Pan., III [11], 3, 4-5; XI [3], 28, 5.
63 Pan., II [10], 3, 3; VI [7], 12, 7-8; XII [2], 6, 4.
64 Pan., II [10], 11, 6; VIII [5], 13, 6.
65 Pan., VIII [5], 9, 6.
66 Pan., VIII [5], 10, 2.
67 Pan., VI [7], 7, 6; XII [2], 27, 5.
68 Pan., IV [8], 4, 3; III [11], 15, 3.
69 Pan., X [4], 12, 3.
70 Pan., III [11], 2, 1; 10, 4; 15, 2; IV [8], 2, 2; 4, 3; VII [6], 22, 6; VIII [5], 7, 6; XII [2], 3, 2; 47, 3.
71 Pan., VIII [5], 1, 5.
72 Pan., II [10], 1, 3; 7, 4; 7, 6; 10, 2; 11, 6-7; 13, 4; III [11], 3, 6-7; Maymó i Capdevila (2000, p. 229-57); Roberto (2014a, p. 51-6, 74-80); Lampinen (2015, p. 16-7); Maranesi (2018, p. 63-74).
73 Pan., II [10], 4, 1; 4, 3.
74 Cic., Phil. XIII, 6; Hellegouarc’h (1972, p. 246-8); Brandt (1999, p. 318-28); Pignatelli (2008, p. 56-63); de Trizio (2009, p. 75-6); Laudani (2014, p. 379); Bucci (2015, p. 90).
75 Cic., Tusc., II, 43; Hellegouarc’h (1972, p. 246, n. 9); de Trizio (2009, p. 76).
76 Pan., II [10], 1, 4; 7, 6; 11, 1; III [11], 9, 5; Rees (2002, p. 42-4); Lassandro (2006, p. 99-110); de Trizio (2009, p. 60, 100, 113, 122); Iglesias García (2013, p. 126-7, 132).
77 Pan., II [10], 7, 1-7.
78 Casey (2005, p. 32-3, 96-7); Birley (2005, p. 375); Roberto (2014a, p. 75-7, 97).
79 Pan., II [10], 11, 7.
80 Pan., III [11], 14, 4; voir aussi XII [2], 40, 1-3; Brandt (1999, p. 358-66); Micunco (2000, p. 88); de Trizio (2009, p. 114).
81 Pan., II [10], 12, 1-8; Micunco (2000, p. 89, n. 44); Ricoux (2002, p. 31-3, les notes 48-51); Müller-Rettig (2008, p. 221); de Trizio (2009, p. 115-20).
82 Nixon; Saylor Rodgers (1994/2015, p. 106-8, 118-20 (les notes 21-4, 26), 223-4, n. 19); Christol (1997, p. 193, 195-8, 250 (les notes 6 et 10)); Casey (2005, p. 32, 43-4, 97-104); Birley (2005, p. 380-93); Birley (2007, p. 54-5); Roberto (2014a, p. 97-8, 104-7).
83 Pan., IV [8], 6, 1-4; 7, 1-3; VII [6], 5, 2.
84 Pan., IV [8], 7, 3.
85 Pan., IV [8], 6, 4.
86 Pan., IV [8], 1, 1; voir aussi 6, 3.
87 Pan., IV [8], 1, 1.
88 Pan., IV [8], 4, 2.
89 Pan., IV [8], 3, 1.
90 Un histoire similaire est celle concernant la libération de la Batavie des Francs envahissieurs (Pan. IV [8], 8) dans l’automne de 293 (cf. Nixon; Saylor Rodgers, 1995/2015, p. 120, n. 27, avec la bibliographie); l’orateur montrait que le Caesar avait surmonté tous les obstacle naturels – les endroits tellement décevants (ille fraudes locorum), les innombrables refuges offerts par les bois (plura inerat perfugia silvarum), les barbares (barbari) étaient forcés de se soumette au souverain sans aucune condition (quominus dicioni tuae divinitatis omnes sese dedere cogerentur) (IV [8], 8, 4).
91 Cf. Cic., Nat., III, 38; Div., I, 111; Hellegouarc’h (1972, p. 256); Brandt (1999, p. 108-19); Pignatelli (2008, p. 121-4); de Trizio (2009, p. 84, 85); Laudani (2014, p. 155-6, 161, 246-7, 380); Bucci (2015, p. 89, 99, 130).
92 Pan., IV [8], 6, 2; 7, 2.
93 Voir Pan., II [10], 5, 2.
94 Pan., IV [8], 6, 2. Ratio provient du langage arithmétique et indique la valeur technique; dans le cas spécifique d’un bellum (ratio belli), elle signifie la «manière de faire de la guerre» (Hellegouarc’h, 1972, p. 421-2), “la lucidità sul versante tattico” (Laudani, 2014, p. 293).
95 Pan., IV [8], 7, 2. Consilium est un terme poly-sémantique, en signifiant surtout la capacité d’un dirigeant de prendre des décisions opportunes et adaptées aux circonstances (Hellegouarc’h, 1972, p. 254-6).
96 Pan., IV [8], 6, 2.
97 Formisano (2008, p. 590-1).
98 Hdt., VII, 33-6.
99 Pan., IV [8], 7, 1-2.
100 Pan., IV [8], 18, 6; voir aussi 13, 1: tam instructum ita.
101 Pan., IV [8], 15, 2; 15, 4; 15, 5; 19, 1.
102 Pan., IV [8], 15, 1; 15, 4.
103 Pan., IV [8], 12, 2.
104 Pan., IV [8], 14, 4-5.
105 Pan., IV [8], 12, 2.
106 Pan., IV [8], 13, 4.
107 Pan., IV [8], 14-18.
108 Pan., VII [6], 5, 4.
109 Pan., VIII [5], 10, 4; X [4], 32, 6.
110 Pan., VII [6], 11, 3; 13, 1-3; HD075737; Nixon; Saylor Rodgers (1994/2015, p. 235-236, n. 56); Lassandro (2000a, p. 237 (n. 44), 238 (n. 45)); Müller-Rettig (2008, p. 253-254); Potter (2013, p. 124).
111 Pan., VII [6], 13, 3.
112 Pan., VII [6], 13, 3.
113 Pan., VII [6], 14, 1.
114 Pan., VII [6], 13, 4; cf. Hdt., VII, 34-35; Suet., Cal., 19, 1-3.
115 Gaudemet (1981, p. 161-197).
116 Amm., XIV, 10, 14; XVI, 11, 7; 12, 8; XVII, 9, 1; 13, 1; 14, 1; XVIII, 2, 5; XVII, 9, 1; XXX, 7, 8; Brandt (1999, p. 340-342). Pour les questions militaires comme motivation de la présence impériale et de utilitas publica, cf. Arce (2016, p. 154-155).
117 Pan., VII [6], 11, 1-5.
118 Pan., VII [6], 10; 12; 21, 1-2.
119 Pan., VII [6], 22, 1.
120 Pan., VII [6], 6.
121 Pan., VII [6], 2-4; 8, 1.
122 Pan., VII [6], 21, 3 – 22, 2.
123 Pan., VII [6], 22, 4.
124 Pan., VII [6], 22, 3-6.
125 Voir aussi Warmington (1974, p. 374-8); Müller-Rettig (1990, p. 52-84, 130-1, 261-9); Girardet (2010, p. 30-43); Hostein (2012); Barceló (2015, p. 39-46); Szidat (2015, p. 120-1); Castellanos García (2015, p. 47-52); Guichard, Gutsfeld, Richard (2016, passim); Barbero (2016, p. 30-45); Lenski (2016, p. 137-9); Guichard (2017, p. 187-216); Ware (2018, p. 118-32).
126 Voir, par exemple, Grangé (2003).
127 Pan., IX [12], 18, 1-2.
128 Pan., IX [12], 5, 3; 6, 1-2; 10, 2; 24, 1.
129 Pan., IX [12], 12, 2-4; 13, 1-5.
130 Pan., IX [12], 20, 3-4; 21, 1.
131 Pan., IX [12], 16, 2.
132 Pan., X [4], 14-15.
133 À propos de la “diabolisation” de Maxence, cf. L’Huillier (1992, p. 98, 247, 263-75); Lassandro (2000a, p. 17-8); Lassandro (2000b, p. 37-9).
134 Pan., IX [12], 17, 2.
135 Pan., IX [12], 18, 1-2. À propos de ce passage, voir Galletier (1952, p. 118; p. 138, n. 1); Nixon; Saylor Rodgers (1994/2015, p. 321-2, les notes 111-5); Lassandro (2000a, p. 313-4, les notes 58-61); Lassandro (2000b, p. 38-9, 98-9); Müller-Rettig (2008, p. 273); Maranesi (2016, p. 179-80); Hunsucker (2018, p. 85-7).
136 Pan., X [4], 30, 1.
137 Pan., X [4], 32, 6-7. À propos de ce passage, voir Galletier (1952, p. 192-3, les notes 1-2); Nixon; Saylor Rodgers (1994/2015, p. 377-8, les notes 141-3); Lassandro (2000a, p. 372, n. 52, p. 374, n. 53); Müller-Rettig (2014, p. 207-8); Laudani (2014, p. 373-4).
138 Pan., IX [12], 17, 3; 18, 2; 19, 1; 19, 5; X [4], 30, 4; 31, 1.
139 Pan., IX [12], 4, 4; 19, 1; 19, 5; 20, 1-2; X [4], 30, 4.
140 Pan., IX [12], 4, 4.
141 Pan., IX [12], 3, 6.
142 Pan., IX [12], 3, 6; 4, 4.
143 Pan., IX [12], 3, 6.
144 Pan., X [4], 33, 7.
145 Pan., IX [12], 3, 7; 7, 3-7; 14, 2; 25, 2-4; X [4], 19, 3; 27, 5; 32, 5.
146 Pan., IX [12], 3, 7; 14, 2; 15, 1; 16, 2; 18, 3; 20, 3; 25, 3; X [4], 31, 1; 37, 5; 38, 6.
147 Pan., IX [12], 16, 1; 25, 2-3; X [4], 32, 6-9 etc.
148 Pan., IX [12], 16, 1; 25, 2.
149 Pan., IX [12], 7, 3; 7, 5; X [4], 32, 5.
150 Pan., IX [12], 4, 4.
151 Pan., IX [12], 16, 5.
152 Pan., X [4], 28, 4.
153 Pan., X [4], 30, 1; 31, 4; 32, 3; Laudani (2014, p. 342-6, 364); Kristensen (2015, p. 321-46, en particulier p. 323-36).
154 Pan., IX [12], 8, 1-2; 20, 3-4; 21, 1-3; X [4], 6, 4; 9, 1: iniusta arma.
155 Au Tibre, à la mer et aux vents on pourrait ajouter la nuit (nox), puisque, conformément à la description de la bataille de Vérone entre Constantin et Ruricius par Nazarius, le noir a été un vrai cadeau de la nuit (donum noctis) pour l’imperator, tout en le rendant non seulement interritus, mais aussi vehementior dans le massacre des ennemis (Pan. X [4], 26, 1 et 3).
156 Pan., IX [12], 2, 1-5; 3, 5; 4, 1; 4, 5; 16, 2; 18, 1; 19, 2; 20, 3; X [4], 6-16, 1-2; 19, 2-3; 21-31; 33, 6; Grünewald (2004, p. 82); Laudani (2014, p. 359), 388; Maranesi (2016, p. 174, 180).
157 Pan., X [4], 2, 2.
158 Présent aussi dans le cas de Julien, appelé par Claudius Mamertinus salutare humano generi sidus – Pan., XI [3], 2, 3.
159 Pan., X [4], 3, 3.
160 Pan., VI [7], 2, 5; VII [6] (310), 7, 5; 21, 6; VIII [5] (312), 7, 6; 9, 6; 11, 3; 14, 4; IX [12] (313), 1, 1; 3, 1; 4, 4; 7, 2; 9, 3; 11, 1; 11, 2; 11, 4; 12, 2; 12, 4; 13, 1; 13, 2; 13, 4; 20, 1; X [4], 3, 3; 15, 7; 26, 5; 27, 2; 38, 6; Laudani (2014, p. 97, 315-316); Maranesi (2016, p. 160).
161 E.g.: EDR122141 (Roma, a. 312-324); EDCS-26001077 (Uchi Maius, a. 312), 59800108 (Mustis, a. 312-15), 06000057 (Sabratha); Gregori; Filippini (2013, p. 528, n. 11; p. 538); Lenski (2016, p. 294, n. 36).
162 Médaillon en argent de Ticinum ou de Rome daté 315 avec l’inscription salus rei publicae: Pereira da Silva (2009, p. 62); Löx (2016, p. 1424-5); Maranesi (2016, p. 161, 193).
163 Pan., IX [12], 16, 3.
164 Warmington (1974, p. 379-84); Humphries (2008, p. 82-100, en particulier p. 93-7).
165 Pan., XII [2], 24, 2: illud lustrale iustitium; Nixon; Saylor Rodgers (1994/2015, p. 444-7); Williams; Friell (1999, p. 53-71); Birley (2005, p. 443-50).
166 Kelly (2015, p. 215-38); voir aussi Williams; Friell (1999, p. 109-10).
167 Pan., XII [2], 1, 3; 47, 1.
168 Pan., XII [2], 2, 1; 23, 1; 47, 5-6.
169 Williams; Friell (1999, p. 105-18); Malcolm Errigton (2006, p. 133-41); Mayer (2006, p. 150-2); Graf (2014, p. 219-42); Humphries (2015, p. 160-1).
170 Pan., XII [2], 4, 1.
171 Pan., XII [2], 31, 1.
172 Pan., XII [2], 2, 3; 6, 2-3; 7, 1.
173 Pan., XII [2], 12, 3; 13, 1; 13, 3; 15, 3; 16, 1-2; 16, 4; 16, 5; 18, 3; 20, 1; 20, 2; 20, 5; 31, 3; 40, 1; 40, 3; 43, 4; 45, 7.
174 Pan., XII [2], 8, 1-3; 10, 2-4; 31, 1.
175 Pan., XII [2], 12, 5-6; 13, 1-4; 14, 4; 15, 1-3; 16, 1-5; 17, 3-4; 18, 1-4; 21, 2-5; 22; 47, 5 etc.
176 Pan., XII [2], 3, 6; voir aussi 7, 2-6.
177 Chausson (2007); Roberto (2008, p. 72-90); González del Campo (2009, p. 43-71); Moreno-Ferrero (2013, p. 133-44); Tournier (2016); Bureau (2018).
178 Men. Rhet., 368.8-377.30.
179 Men. Rhet., 369.18-379.8.
180 Pan., XII [2], 3, 6; 5, 1.
181 Pan., XII [2], 4, 5.
182 Pan., XII [2], 4, 1.
183 Pan., XII [2], 4, 2.
184 Pan., XII [2], 4, 5. Voir aussi Laus Serenae de Claudien – cf. Claud., c.m. 30, 36-37.
185 Pan., XII [2], 4, 5.
186 Men. Rhet., 370.9-371.3.
187 Pan., XII [2], 7, 1.
188 Pan., XII [2], 5, 1.
189 Pan., XII [2], 16, 5.
190 Pan., XII [2], 31, 1.
191 Le panégyriste ne le nomme pas; voir Nixon; Saylor Rodgers (1994/2015, p. 453, n. 18); Müller-Rettig (2014, p. 239).
192 Pan., XII [2], 6, 1-2.
193 Pan., XII [2], 5, 1-4.
194 Pan., XII [2], 5, 2.
195 Men. Rhet., 372.12-377.9.
196 Pan., XII [2], 32, 3-5.
197 Pan., XII [2], 33, 4.
198 Pan., XII [2], 34, 1.
199 Pan., XII [2], 33, 4.
200 Pan., XII [2], 35, 4.
201 Pan., XII [2], 33, 4.
202 Pan., XII [2], 34; Williams; Friell (1999, p. 102-3).
203 Pan., XII [2], 34, 1.
204 Pan., XII [2], 34, 4.
205 Pan., XII [2], 22, 2-5; 32, 2; Nixon; Saylor Rodgers (1994/2015, p. 473-5 (les notes 67-73); p. 496, n. 115); Williams; Friell (1999, p. 63-4); Sartor (2008, p. 43-84, en particulier p. 50-6); Müller-Rettig (2014, p. 245-6, 250).
206 Cf. Nixon; Saylor Rodgers (1994/2015, p. 472-3, n. 766).
207 Pan., III [11], 5, 4; IV [8], 13, 3; 18, 2; V [9], 20, 2; VI [7], 4, 3; VII [6], 11, 1; IX [12], 3, 2; XI [3], 7, 1; 8, 4; XII [2], 22, 5.
208 Pan., XII [2], 22, 1-2.
209 Pan., XII [2], 23, 1.
210 Pan., XII [2], 10, 2-3; 11, 2-7; 31, 2; Nixon; Saylor Rodgers (1994/2015, p. 441, 460-1 (les notes 38-40); Williams; Friell (1999, p. 35-6); Müller-Rettig (2014, p. 233, 241-2, 250).
211 Pan., XII [2], 3, 1. Pour la signification de l’expression auspex dies… primus, voir de Trizio (2009, p. 89-90).
212 Pan., XII [2], 23, 1.
213 Pan., XII [2], 31, 2; voir aussi 23, 3-4; 24-9.
214 Pan., XII [2], 2, 3; 24, 5.
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